Ce projet contribue à faire face et transformer les multiples problèmes des violences sexuelles et celles basés sur le genre dans le Diocèse d’Aru, financé par Episcopal Relief Developpement (ERD). Le Projet intervient dans 2 grands volés notamment la Préventions et la résilience des Survivants de SGBV
L’équipe de BDD du programme SGBV sensibilise les chrétiens de la paroisse catholique Notre Dame du Congo de la Chapelle Ndridjo à Route Aba a l’occasion de la journée Internationale de 16 jours d’activisme des violences faites aux femmes.
Nous disons « Non aux violences à l’égard des femmes ».
Lancement officiel par Mme ATA du territoire d’Aru sur les
16 jours d’activisme aux non-violence faites aux femmes avec l’équipe de BDD du programme SGBV
sensibilise les maman au marché d’ANDRANGA.
Nous disons « Non aux violences à
l’égard des femmes ».
Sur les 16 jours d’activisme aux non-violence faites aux femmes avec l’équipe de BDD du programme SGBV sensibilise les maman, les jeunes (garcon, fillles) et les papa au marché central d’Aru .
Nous disons « Non aux violences à l’égard des femmes ».
Depuis 2015, le Diocèse d’Aru, par l’entremise des Départements de développement, de Service médical, de l’Union des mères, de l’Enseignement et de l’Évangélisation a réalisé la cartographie pour identifier les différentes formes des violences commises fréquemment dans son rayon d’action. A l’issue de ce travail il ressort que les violences le plus commises dans le Diocèse sont notamment : les violences conjugales, les violences sexuelles, les violences physiques, les discriminations à l’héritage, les harcèlements sexuels dans les établissements scolaires, universitaires et en milieu professionnel, les violences économiques, les discriminations à l’égard des Filles pour le cas de la scolarisation et les mariages précoces et/ou forcés.
Ce qui a poussé le Diocèse d’Aru par le biais de BDD à concevoir un plan de Prévention et des Réponses aux violences sexuelles et basées sur le genre (PPRVSBG) pour combattre ces antivaleurs dans la communauté car elles constituent un vrai blocage pour un épanouissement socio-économique et spirituel de la société dans note Zone.
3. NOTRE PLAN ET NOS ACTIONS DANS LA LUTTE CONTRE VSBG
Notre plan stratégique de lutte contre la violence sexuelle et les violences basées sur le genre consiste à la prévention contre les violences sexuelles et basées sur le genre ainsi que la Résilience des Survivants.
Notre spécificité par rapport aux autres partenaires (Organisations qui travaillent dans le domaine de VBG) se trouve au niveau de notre approche. Celle-ci est holistique parce que nos actions visent d’abord plus la prévention des VSBG et la résilience des Survivants sur tout plan. Nos cibles sont les églises locales, les structures sanitaires et les villages.
4. LA PREVENTION DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE
Dans le cadre de prévention contre les violences :
Nous Formons les Mobilisateurs Communautaires, les Agents Psycho-sociaux et les Agents de santé sur les VSBG et sur les techniques de mobilisation communautaire, à travers les villages et les Eglises des aires de santés ciblées.
-Focus groupes
-Messages aux marches, églises, écoles…
4. LA RESILIENCE DES SURVIVANTS
2. Accompagnement psycho-social des Survivants;
3. Réintégration judiciaire et socio-économique des victimes.
4. Réintégration judiciaire et socio-économique des victimes.
5. NOTRE SPECIFICITE PAR RAPPORT AUX AUTRES
6. ETUDE DES CAS
N ous partageons le cas de la Jeune Demoiselle MARUMBE Grace. Elle a été victime de viole au village DJUPUKA en province de l’Ituri/RDC. Mlle. URUMBE Grace, âgée de 13 a été agressée par force par un Jeune Garçon âgé de 18 ans. L’acte s’est passé pendant que la fille se rendait au marché aux environs de 16 heures. Informé de la situation, l’Archidiacre de DJALASIGA a accompagné la fille au centre de santé d’EKANGA pour la prise en charge médicale avant 72heures et a informé Rev. David ADUBANG’O, le Chargé d’Accompagnement Psycho social du projet PRVBG. Cette attaque sexuelle a humilié la fille et s’est sentie extrêmement honteuse, embarrassée et sale, comme si elle « avait été marquée pour la vie. » Cette situation a empêché à la survivante de parler de l’attaque. Les facteurs culturels ont encore renforcé ses sentiments. Après le soin d’urgence, nous avons ramené la survivante à Aru pour sa prise en charge Psychosociale pendant 1 mois. Elle a habité la famille de Rev. David Adubang’o notre APS. Ensuite elle a été retournée dans son village par ce dernier accompagnée de la médiation familiale et réunion familiale, visites régulières de l’APS. Actuellement la victime se comporte bien et recouvre son espoir de vie. Elle participe paisiblement dans les activités familiales et communautaires ensemble avec les autres membres de familles et des communautés sans être stigmatisée.
Tandis que, l’Auteur du viol a fui et est jusqu’au jour d’hui, recherché par la Police et la Justice.
7. PERSPECTIVE D’AVENIR
Notre perspective d’Avenir est que tous les Membres des communautés dans tous les villages deviennent des Mobilisateurs Communautaires et que l’échange sur VBG soit une des activités éducatives intégrantes dans les ménages. Et que tous les Survivants de VBG sont bien accueillis, réintégrés dans leurs familles et communautés puis vivent dans des conditions harmonieuses.
Nous estimons que si toute la population locale est fortement sensibilisée sur VBG, les cas de violences sexuelles et basées sur le genre seront sensiblement diminués voire même éradiquer dans notre Diocèse.
Pour cela, il nous faudraélaborer un plan quinquennal pour une vaste campagne de mobilisation Communautaire avec la participation effective de toutes les autres structures communautaires, les Autres Eglises à place et surtout l’engagement effectif des services publics de tutelles.
8. INDICATEURS DES CHANGEMENTS POSITIFS DANS LA LUTTE CONTRE VBG
Pour une logique aux changements positifs du projet nous pourrons nous focaliser sur les éléments ci-après :