PROJETS DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
Le Diocèse d’Aru se veut un nouveau royaume, une nouvelle humanité. Pour assurer la transformation holistique de la communauté vivant ses rayons d’action. Le Diocèse s’est engagé dans la lutte contre la pauvreté, estimant que cette dernière ne facilite pas la progression de l’évangile et l’affermissement de la foi en Jésus Christ. Le Bureau Diocésain de développement est l’outil par excellence du diocèse pour rendre pratique cette lutte.
De manière pratique, BDD développe des projets de développement communautaires avec une approche participative dénommé : Ensemble nous pouvons (ENP). Jusqu’ici, nous avons mis en œuvre 3 projets de développement communautaires. Notamment :
Au synode Diocésain du février 2018, le Diocèse avait lancé une nouvelle méthode de développement dénommée ‘’ un village transformé’’ avec comme point focal la famille, cellule de développement. Cette approche exige que l’on doit partir d’un village pour enfin transformé toute la société.
Ainsi au regard de nos moyens, nous avons ciblés 5 villages dans lesquels nous avons lancé ce vaste programme en 2018. Il s’agit de villages
Les activités que nous avons organisées dans le cadre de la transformation de ces villages sont notamment
PROJET DE DEVELOPPEMENT HOLISTIQUE AVEC APPROCHE D’ALPHABETISATION ET GROUPES D’EPARGNE financé par World Concern
Pour relever les défis de la pauvreté ayant comme cause l’ignorance et l’analphabétisme et qui retarde le développement en milieu rural, nous avons initié en 2018, le projet de développement holistique (holistic developments en anglais) avec l’approche d’alphabétisation et groupes d’épargne.
Le projet consiste à organisé des centres d’Alphabétisation disséminés dans les villages où les Facilitateurs formés par le projet enseigne l’alphabétisation basée sur développement.
En effet sur les 15 centres d’alphabétisation qui ont appris à lire et écrire aux 389 Analphabètes parmi lesquels 297 femmes en 2018, nous avons également formée une douzaine (12) des Formateurs des Formateurs Diocésains en méthodologie et techniques d’alphabétisation basée sur le développement et sur les notions de gestion des centres d’alphabétisation à Kampala/Ouganda. Ces formateurs sont revenus formés 60 facilitateurs des centres d’alphabétisation en raison de 10 par archidiaconé et 10 autres dans le village Azoo-Ameri. Nous avons alors augmenté le nombre des centres d’alphabétisation de 15 à 72. Au total 1765 Personnes Analphabètes dont 85% sont des femmes ont été inscrites par les facilitateurs, leur âges varie de 20 à 50 ans. Ces personnes sont pour le moment en plein apprentissage de lire, écrire et calculer.
Ensuite, les Personnes alphabétisées se lancent dans les petits commerces et se constituent en groupe d’épargne. Elles ouvrent des caisses d’épargne où elles commencent à épargner pour réaliser leurs projets familiaux.
Impacts
Les activités organisées dans le cadre de développement communautaires ont contribuée à transformation des vies des membres/participants des communautés et dans les églises.
En effet, les membres des groupes d’épargne et des coopératives ont réalisé d’énorme changement/amélioration dans leur vie individuelle, dans leurs foyers, dans leurs églises et dans leur société. Plus de 75 % d’entre eux ont témoigné qu’à partir de leur activisme dans les groupes et coopératives ils sont parvenu à scolariser leurs enfants, prendre en charge le soin de santés de leurs membres de famille et réaliser des projets d’avenir familiale, d’autres sont en train de construire des maisons en durables, acheter des motocyclettes pour faciliter le déplacement des membres de familles, etc.
389 personnes Analphabètes qui jadis ne connaissaient ni lire, ni écrire et moins encore calculer ont été en mesure d’écrire, en mesure de lire la bible, en mesurer de calculer. Certains parmi eux participent actuellement et de manière active au programme des cultes des dimanches dans leur Chapelle. Ils font la lecture de la bible, ils officient le culte, voir-même prêcher la bonne nouvelle de Jésus Christ.
PROJET DE REINSERTION SOCIO-ECONOMIQUE DES PERSONNES DESŒUVREES ET VULNERABLES PAR DES ACTIVITES DE FORMATION EN METIER SOCIO-PROFESSIONNEL
Le département de BDD a aligné parmi ses priorités l’encadrement des Jeunes désœuvrées et des personés Vulnérables á travers les centres de formation en métiers. Cette activité touche particulièrement les Jeunes Désœuvrées, les ex-combattants et retournés des groupes armés, les Survivants des violences Sexuelles et celles basés sur le genre. En organisant ces centres de formation, nous visons à améliorer le niveau de vie socio-économique des personnes vulnérable et en risque d’être manipulées par les bandits et les groupes armés et les engager sur le processus des reconstructions de la paix. Apres la formation les Apprentis peuvent devenir capable d’exercer les métiers appris pour produire et subvenir à leur besoins et ainsi faire face au chômage.
En 2018, nous avons eu à organisés les activités de formation socioprofessionnelle accélérées de 6 mois dans 11 centres dont 6 dans la filière de coupe et couture, 3 dans la filière de menuiserie, 1 en informatique et gestion de bureautique ainsi que 1 centre de formation en ajustage-soudure. Au total 621 Apprentis ont été formés répartis comme suit :
Nous avons réalisé que 62 % de ces jeunes qui avaient rejoints les centres de formation dans un état de traumatisme, stigmatisation, de pauvreté extrême, et il y en avait d’autres qui présentaient le trouble mental et brutalité.
Ces Jeunes ont intégré les centres de formation pour suivre les formations en entreprenariat ensemble avec les Autres Jeunes qui y étaient déjà. Les Responsables de ces centres ont discuté avec les Membres de BDD une liste des Activités à effectuer avec la participation actives de ces Jeunes Retournés. Ces activités sont notamment : Formation accélérées en métier entrepreneurial, Activités sportives, Travaux de développement communautaire, counseling, éducation à la citoyenneté responsable, séances de prière, éducation familiale, éducation à la paix, visites guidées. Les activités d’encadrement de ces Jeunes dans les Centre commencent à partir de 8 heures jusque 17 heures chaque jour du lundi au vendredi. Par ces activités, les Centres facilitent la résilience intégrale dès ces jeunes dans leurs familles et communautés et faire d’eux des Pacificateurs communautaires. Ces centres reçoivent régulièrement les visites des membres de Comités Locaux de Paix(CLP), des Leaders Religieux et des autorités publiques locales qui viennent adresser les conseils et encouragement.
Au bout de leur période de formation, nous réalisons aujourd’hui une transformation positive dans la vie de ces Jeunes suite aux activités d’ensembles qu’ils ont exécutés dans les centres de formation. Ils se sont d’abord familiarisés avec d’autres Jeunes qui étaient au centre. Ils échangent, et exécutent ensemble les tâches communautaires, et deviennent de plus en plus gentils dans leur comportement dans les centres ainsi que dans leur familles. Ce qui n’était pas le cas avant.
Par exemple à Aba/haut Uélé, le chef de Groupement KIRIKPA s’est réjoui voir que les centres d’encadrement réalisent pour donner d’espoirs aux Jeunes Retourné et leur faciliter de recouvrir leur dignité dans la communauté. Il visite et encourage régulièrement ces structures de bases en encourageant les membres de communautés à accepter et sollicités les services du centre.